Des constats
La situation migratoire engendre des relations de dépendance quasi inévitables dans la gestion du quotidien, qui ne peut s’effectuer sans l’intermédiaire d’une tierce personne : accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi, aux services administratifs, à la culture.
Au-delà de la situation migratoire, la maîtrise partielle de l’écrit pour de nombreuses personnes en France représente un frein réel pour l’accès à l’autonomie sociale indispensable à tout un chacun pour vivre dignement.
Une démarche
Mot À Mot souhaite permettre à ses participants de retrouver l’autonomie qu’ils avaient dans leur pays d’origine et qu’ils ont perdue dans le contexte migratoire, ou l’autonomie à laquelle ils n’ont pas accédé de part leurs difficultés linguistiques. Plus généralement, ses actions entendent lutter contre tout système de dépendance et contre toute forme d’exclusion qu’elle soit professionnelle, sociale ou économique, engendrée par la non-maîtrise de la langue française écrite ou orale.
Pour ce faire, Mot à Mot propose d’agir dans le domaine de la formation, en inscrivant ses actions dans les valeurs de l’éducation populaire, considérant que pour que l’inégalité face au savoir n’entraîne pas une inégalité face aux droits, il est nécessaire que tous soient instruits.